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Communiqué de presse de act now! | samedi 7 décembre 2024

Rue Saint-Laurent, Lausanne - ©️ act now!

Une “mort lente” à Lausanne en hommage aux nouvelles victimes climatiques

Aujourd’hui à 10h30, 16 activistes se sont réuni·e·s à la rue Saint-Laurent et la rue Centrale pour une action de « mort lente » à Lausanne, la deuxième depuis le 12 octobre dernier. Cette action symbolise l'hécatombe qui nous attend avec la politique climatique actuelle et rend visible à la population les victimes du dérèglement climatique, trop souvent oublié·e·s.

Citation de Riwal Leemann, 21 ans, étudiant en sciences de l’environnement: "Je ressens beaucoup de peur face à l'aggravation et la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes dûs aux pétro-politiques de notre gouvernement. J'ai failli perdre une personne très proche lors des inondations au Tessin cet été. Ça m'a beaucoup marqué et choqué, et j'ai encore plus réalisé à quel point nous sommes fragiles face aux déséquilibres planétaires que nous vivons. J'aimerais que la Suisse fasse plus pour me protéger, ma famille, mes proches et moi. Je me sens en danger, car le présent et l'avenir sont pour l'instant pavés de terreur. Ces actions m'apportent de l'espoir, car elles montrent la solidarité dont nous sommes capables et aussi car la résistance climatique peut prendre de l'ampleur et devenir un outil politique puissant."

Plusieurs milliers de victimes depuis le 12 octobre dernier

Entre le 12 octobre et le 29 novembre 2024, plusieurs catastrophes climatiques majeures ont provoqué des pertes humaines dramatiques, illustrant l'intensification des phénomènes météorologiques extrêmes liée au changement climatique. En Espagne, des inondations dévastatrices dans les régions de Valence et Murcie ont causé la mort d'au moins 232 personnes début novembre. Au Mexique et aux États-Unis, l'ouragan Helene a durement frappé, avec un bilan combiné de 369 morts et disparus après avoir touché la péninsule du Yucatan et le sud-est des États-Unis entre septembre et octobre. Enfin, le typhon Yagi a ravagé les Philippines en octobre, entraînant 945 morts et disparus, notamment en raison des glissements de terrain et des inondations massives. Ces événements tragiques soulignent l’urgence d’intensifier les efforts mondiaux pour atténuer les effets du réchauffement climatique et protéger les populations vulnérables.

La Suisse fait de moins en moins d’efforts pour faire face au dérèglement climatique

Pourtant, la Suisse a récemment reculé de douze places dans le classement international de performance climatique, une chute préoccupante qui met en évidence le manque d'efforts suffisants pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ce déclin souligne l'écart entre les engagements politiques du pays et les actions concrètes entreprises pour limiter son impact environnemental. En dépit de ses infrastructures avancées et de ses initiatives en matière d'énergie renouvelable, la Suisse peine à répondre aux ambitions de neutralité carbone. Le canton du Valais a d’ailleurs voté non à la loi climat, aux votations du 24 novembre dernier. 

Par cette mobilisation, les activistes espèrent créer un mouvement de solidarité plus large et inciter le public à agir face à l'urgence climatique.

Contact presse et liens utiles

Cécile Bessire
presse@weactnow.ch | 079 727 99 29 (demandes urgentes)

En savoir plus

act now! est un mouvement créé suite au succès de Renovate Switzerland et sur la base d’un constat lucide: face à l’urgence climatique et la destruction du vivant, nous avons besoin d’une révolution non-violente. En avril 2024, il a lancé sa seconde campagne: Liberate Switzerland. Par l’organisation d’actions non-violentes et perturbatrices, mais aussi de débats, de formations et d’événements de sensibilisation, act now! entend provoquer une transformation personnelle, culturelle et politique de la société suisse. Il se fonde sur les dernières recherches sur les mouvements sociaux et la résistance civile non-violente. act now! est une communauté grandissante, qui crée de nouvelles manières d’être et de vivre ensemble. Le mouvement compte 8 employé·e·s, 230 personnes actives, et des milliers de sympathisant·e·s et donateur·ice·s, de tous les âges et de tous les milieux. Le travail se fait selon les principes de la gouvernance partagée. Le mouvement est membre du réseau international A22.